Nouvel échangeur sur l’A64 à Pau.
Article mis en ligne le 27 février 2022

Alors que dans les discours officiels de nos édiles, élus, hauts responsables, gouvernement on ne parle
que de réchauffement climatique, conservation de la biodiversité, protection des forêts, protection des terres agricoles, ceintures vertes autour de nos villes, trames « vertes et bleues » etc etc, voilà qu’à grands renforts d’informations et de justifications il nous est annoncé un 3me échangeur auto-routier pour Pau et son agglomération.
Nous savons tous que même si une telle réalisation va « fluidifier » une partie de la circulation, plus
on construit d’infrastructures routières, plus on incite aux
véhicules à circuler.
A noter que pour notre agglomération, un 4me échangeur(Pau-Est) existe à Soumoulou.
Jusqu’où irons nous dans ce « délire » de consommation d’espace, de terres, de Nature.
Des « outils administratifs » tels que le SCOT(Schéma de cohérence territoriale), PLUI devaient juguler cette frénésie dévastatrice ; « in finé », les accaparements de surface Nature et cultivable sont pires qu’avant.
En 2022, ces projets sont dépassés : toujours plus de goudron, plus de béton et donc plus de carrières et de gravières pour fournir les matériaux nécessaires.
Les sommes investies seraient sans doute plus utile dans nos hôpitaux, dans l’éducation nationale, dans la justice …
Messieurs les décideurs, les urbanistes, les promoteurs,
les aménageurs … de grâce, arrêtons le massacre de nos
espaces verts, de nos milieux humides, de nos champs, de nos ilôts de verdure.
OUI, Economie et Ecologie doivent pouvoir se conjuguer ensemble, mais pas à n’importe quel prix.
Notre Planète, notre Mère Nature n’en peuvent plus.
Non, vraiment, je ne comprends plus le gouffre existant
entre les déclarations, les discours, les promesses et la réalité de tous ces projets qui, inexorablement dévorent
notre Environnemnt.

Alain Arraou
(Président de la SEPANSO64)

Note : dans les Pyrénées Atlantiques, ce sont deux hectares qui disparaissent quotidiennement(Lotissements, Zones d’activité, routes, bretelles etc etc), et au niveau national Français c’est l’équivalent d’un département tous les sept ans.(Décrit dans la presse locale il y a quelques mois).


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