Nous apprenons en CODERST [1] que la société Vermilion procède au « brûlage continu de gaz brut sur le centre de production de Vic Bilh ». Cela dure depuis octobre 2013. Le dossier parle de 25 000 à 30 000 m3 de gaz brûlé par jour. Ce gaz contenant de l’H2S n’est pas simplement torché mais « brûlé par un oxydeur thermique ». Les voisins de Saint-Jean-Poudge décrivent flammes et fumées.
La SEPANSO Pyrénées-Atlantiques alerte et pose des questions :
– Comment un tel gaspillage, une telle pollution est-elle possible quand on prétend préparer le sommet mondial sur le changement climatique, quand on demande aux particuliers de maîtriser leur bilan carbone ?
– En 530 jours ce sont 13 millions de m3 de gaz qui sont partis en fumée !
– Aujourd’hui c’est la confusion : Préfecture et Vermilion se renvoient la balle sur ce bug. Et pourtant, souvenez-vous des articles dithyrambiques : TOTAL et les élus achetaient des pages et des pages de publicité pour dire que la passation de pouvoir et les pollutions étaient maîtrisées.
– Certes l’information nous a été donnée de manière officielle. Mais avec un an et demi de retard. Car nous ne recevons pas toutes les informations en S3PI [2]. Très souvent nous ne sommes informés d’un problème de pollution que des années après lorsque les ingénieurs de la Préfecture et ceux du privé ont trouvé une solution et un accord pour une meilleure technique. C’est par l’annonce du nouvel arrêté que l’on apprend les anomalies et pollutions antérieures. Il en a été ainsi pour le tétrachlorure de carbone d’Arkema et récemment pour les dépassements de normes d’Abengoa et d’Arkema–Mourenx.
– Un nouvel arrêté organise enfin la remise en service des tuyaux qui, à nouveau, vont ramener ce gaz vers Lacq. Il était temps !
Contacts : Alain Arraou président
Michel Rodes administrateur